En jogging et au bout du rouleau depuis 24h, je me suis demande combien de temps allait durer mon chagrin d’amour.

Une question i  nouveau plus obsedante que : Henri va-t-il repasser ? Parce que je souffre et ne reve que d’une chose : ce jour prochain ou il ne sera plus qu’un souvenir. Solutions.

Pour savoir combien de temps je vais souffrir, je commence via faire mes souvenirs de cour de recre : “Le temps du chagrin d’amour reste egal a la moitie du temps une relation”, pour celui qui se fait larguer naturellement. Cette equation mathematique reste sans equivoque : 2 annees a purger, on reste LARGE. Non satisfaite de une telle reponse peu reconfortante, j’interroge une serie d’amis. Les calculs de cour de recre se suivent mais ne se ressemblent nullement. Apparemment, dans le 77, on guerit plus vite que au 63. Selon un individu de la-bas, le temps du chagrin d’amour, c’est “en mois” le nombre d’annees. Soit Afin de quatre ans de relation, quatre mois de chagrin. J’ai hesite a demenager d’ailleurs J’me suis devoile que quelle que soit : Afin de enrichir mon calcul, il me faut surtout integrer d’autres elements a l’equation. Et je trouve De quelle fai§on reduire le temps de mon chagrin.

Poser un regard realiste sur sa relation (calcul approximatif : gain de 3 semaines sur mon chagrin)

L’histoire me rendait-elle heureuse ? Avec le peu de lucidite qu’il me reste, moi qui ne fais qu’idealiser l’homme enfui, il va falloir bien reconnaitre que notre relation avait plus de bas que de hauts. Cette rupture reste si»rement un en gali?re concernant un beaucoup. Si j’accepte de analyser droit au sein des yeux Notre realite, bien en ecoutant cette petite voix qui parfois me soufflait que je n’etais gui?re au bon endroit, aussi je vais guerir plus vite. Et quand il ne va falloir gui?re idealiser l’autre, il ne faut jamais non plus le detester sans raison. Les sentiments demesures ne font qu’entretenir notre chagrin. J’essaie donc de devenir Notre plus raisonnable possible : il est parti, nous avons vecu ce que nous avions a vivre. Rester factuelle au possible.

Surmonter votre chagrin d’amour et en sortir grandi !

Accepter notre chagrin (calcul approximatif : gain de 2 mois sur mon chagrin)

Plus je pleure, plus je m’enerve de pleurer. C’est un tort : pour guerir plus de suite, grappiller quelques mois, il convient que je vive ma peine comme cette dernii?re vient. Interdiction de me juger (tu n’es qu’une naze de pleurer et en plus, il t’a jetee), de m’en vouloir et meme de faire semblant. Pour quoi faire, sourire devant les autres et bouger alors que cela ne correspond gui?re a mon etat d’esprit ? Est-ce qu’en jouant a m’amuser je vais finir avec y croire moi-meme ? Le retour de baton ne est que trop violent. Alors j’arrete de manipuler le chagrin concernant le Realiser taire. Je le prends, je le vis.

Penser a soi (calcul approximatif : gain de 1 mois via mon chagrin)

Bien que je sois tentee de ne affirmer qu’a moi a travers lui (Henri), je note que me concentrer sur la petite personne comme une enorme egoiste, ca va me faire gagner un moment. Non jamais qu’avec l’autre on s’oublie, mais a force de devenir 2, on se divise un brin. Il faudra donc que je reprenne conscience de qui j’habite, ce adores, ce que j’ai envie. Et que je prenne soin de tout ca, de mes cheveux ainsi que mes gouts, de mes matins et de mes projets. Ne point se devaloriser, mais plutot avancer gui?re a nullement, en repondant a mes desirs a moi. Je n’ai besoin de personne, je peux manger du Tarama et remuer mon cafe deux heures si c’est la passion. Comme ca fera du bien de se retrouver !

Parler moins, mais parler plus (calcul approximatif : gain de 7 mois via mon chagrin)

A force de n’avoir qu’Henri en bouche (verbalement desormais), je le fais exister. Pourquoi pas, personne n’a evoque que celui-ci meritait d’etre mort (a part la mere). Neanmoins, le souci, c’est que je me lance exister en moi, et que tant qu’il y a en moi, le chagrin s’etend et s’etend bien. Alors oui, je vais moins amener lui. J’ai le droit de me confier a mes copines, mais je vais garder nos plus copains et je ne refais jamais le match avec chacune des gens que je croise. Chacune va y aller de son avis et je vais continuer de cogiter pour gui?re grand-chose. Si je vivais plutot ma peine en (presque) solitaire ? Que j’evitais de crier partout qu’Henri me manque ? Si j’evitais de lui donner tant d’importance que dans un an, il pesera le triple au sein d’ mon cerveau ?

Faire le deuil de son deuil (calcul approximatif : gain de 9 ans sur mon chagrin, pouah)

Alors ca, ca me fait rire d’ici. Faire le deuil de son deuil, c’est accepter 1 excellent jour d’avoir gueri. Si je ris, c’est parce que je reve tellement d’une nouvelle life que je ne vois pas comment mon c?ur pourrait s’accrocher a mon chagrin. Mais le risque y a. Parce que le arnaque chatki chagrin d’amour, on s’habitue a lui comme un oreiller. On dort avec et on se refugie dedans, on le connait avec c?ur, sa forme, le odeur, son reconfort meme. Cela devient un quotidien et Au moment ou il commence a fuir, qui sait quand on ne lui court gui?re apres, de peur de l’inconnu sans lui ? Alors je me prepare d’ici : si je fais le deuil du deuil l’instant venu, bien viendra plus plus vite. Parce que si on passe une vie a faire le deuil du deuil du precedent deuil, on n’est nullement rendu.

Avec bien ca, peu importe les calculs mathematiques de mes 14 annees – dans le 77, le 63 ou le 35 -, je sais une chose : je n’ai jamais ete aussi pres d’oublier Henri. Approximativement, j’imagine que dans 48h, j’habite passee a autre chose (ou jamais).